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Jérémie Le Gazouilleur

Place d’origne : Terre, système solaire, voix lactée, quelque part dans l’espace Classe : Hobbit avec un penchant pour l’exploration Alignement : Subversif Vitesse : Constante, avec des pics impressionnante de productivité Défence spéciale : J’m’en-foutisme Attaque spéciale : Ironie déconcertante Citation : « La vie se divise en deux partie. Celle où on perd du temps, et celle où on le rattrape. »


La « Figurine » tout d’abord.


Tombé plutôt jeune dans la marmite pleine de peinture de la figurinophilie obsessionnelle, j’ai peu à peu fait de ma passion préférée mon métier. J’abandonne donc mes études pour bidouiller des petits bonhommes toute la journée, négligemment installé devant mon atelier, un pinceau dans la bouche et les pantalons plein de taches de peinture. 20 ans plus tard, mes parents ont fait la preuve de leur constance dans la résignation.


Les voyages ensuite.


Certains préfèrent porter l’appareil photo en bandoulière, je préfère dégainer crayons et pinceaux lorsque je me balade à vélo. Après un périple de deux ans à travers 22 pays à la force des mollets sur le continent africain, je rentre transformé. Je décide alors de prolonger les bienfaits du voyage dans ma vie personnelle, professionnelle et artistique. Je remonte en selle 6 mois direction l’Inde bouillonnante, suivirent d’autres voyages à pied ou à vélo auprès des nomades Mauritaniens, des habitants du Delta du Mékong au Vietnam, des habitants de l’Atlas et du Rif Marocain… Des instantanés de vie immortalisés sur le vif sur du papier à dessin. J’essaye que mes carnets respirent les embruns marins, les souks et les vielles ruelles. C’est un confident à qui je raconte mes émotions, mes rencontres, les vides, la poussière, les odeurs… Une démarche tournée vers l’analyse de soi autant que la transmission à l’autre.


Dessiner.


Le carnet de croquis est un excellent moyen de prendre le pouls d’un pays. C’est un véritable sésame pour rentrer dans le cœur des gens. Chaque dessin prend tellement de temps qu’on choisit minutieusement ce que l’on va raconter : nos émotions, nos découvertes, nos peurs, nos doutes. Et beaucoup d’amour, car il faut aimer ce que l’on dessine. Dessiner, c’est croquer la vie, c’est continuer de garder les yeux ouverts sur le monde qui nous entoure Ressentir, essayer de comprendre…


La danse et la musique enfin.


Ce sont d’abord des rencontres. Un corps, le sien, et celui des autres. Des corps jeunes, mûrs, vieux ou sans âge, qui s’allient et s’animent comme jamais ni nulle part ailleurs… La musique se fait chair, le rythme se fait souffle. Des peaux se frôlent, des sueurs et senteurs se mêlent, des hanches et des doigts s’attrapent et se serrent, des visages se regardent et s’éclairent, des corps s’approchent, s’éloignent et inscrivent dans l’air la pulsation d’une humanité réelle plutôt que virtuelle.

Inscrit le 02/01/2023
le chalon